le concept et ses origines

comment un simple pseudo est-il devenu une marque de patrons ?

Découvrez ici quelques lignes sur mon cheminement personnel, mon histoire, l’histoire de française une fois.

 
 
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une passion pour la mode

Je m’appelle Héloïse, j’ai 25 ans, je viens des Hauts de France (du Nord quoi) et j’ai toujours été passionnée par la mode. Mon identité vestimentaire a toujours été une grande quête pour moi depuis l’adolescence. Autant si je ne savais pas quel style adopter, je savais une chose :

“je n’ai jamais voulu porter la même chose que les autres.”

Après l’obtention de mon baccalauréat littéraire, il me fallait choisir un enseignement supérieur. Mon premier choix porte pour une école de stylisme, cependant mes parents sont réticents à cette idée, puisqu’ils savent que ce secteur est complexe : ils me recommandent alors d’apprendre un métier avec une valeur financière plus stable, tout en gardant cette passion pour la mode comme loisir à mes heures perdues.

encore une expatriée à bruxelles

Un jour, une amie me parle de l’orthophonie. Je prends conscience que je ne connais pas ce métier, et qu’il rassemble des principes qui me ressemble : les relations sociales et l’aide à la personne.

Je me renseigne sur l’accès aux études en France : les écoles nécessite le passage d’un concours d’entrée avec approximativement 120 places pour 3000 participants à Lille par exemple. N’étant pas la meilleure des élèves, je n’ai pas obtenu mon concours. Ne me voyant pas faire une préparation aux concours impliquant l’apprentissage du dictionnaire, ni parcourir la France entière pour tenter tous les concours possibles, j’entends parler d’une autre solution : la Belgique.

Cependant je ne suis pas la seule à connaître cette option : les écoles étant submergées de demandes par les français, elles se voient obligées de limiter nos entrées à l’aide d’un tirage au sort, permettant à 30% de français d’intégrer les cours.

Pas de chances pour moi, je ne suis pas tirée au sort, j’opte donc pour une autre option : en travaillant 18 mois consécutifs en Belgique, je peux obtenir un statut de résident et peux donc intégrer l’école comme une petite belge.

Je trouve un emploi en magasin et m’installe donc à Bruxelles : c’est l’heure de quitter mes amis, ma famille, de me créer une nouvelle vie. Je profite de l’emménagement pour récupérer la vieille machine à coudre de maman, histoire de pouvoir enfin me lancer dans la couture.


mes premiers pas en couture

Ma première réalisation : une taie d’oreiller, avec la pose de ma première fermeture éclaire. Oui oui, quelle idée pour commencer, ce fut une belle galère, mais une telle fierté de réaliser quelque chose de ses propres mains !

Je cherche ensuite des tutoriels sans patrons afin d’apprivoiser la bête. Les premières disputent arrivent assez vite ainsi que les premières déceptions. Je prends aussi rapidement conscience que les patrons DIY sont très approximatifs et que mes connaissances techniques en couture s’avèrent assez limitées (pour ne pas dire inexistantes) : je ne comprends pas encore bien la typologie des tissus, le taux d’élasticité, les marges de couture, etc.

Je décide donc je prendre quelques cours du soir afin d’apprendre les bases de la couture et la lecture d’un patron. Quelle fierté de pouvoir porter un vêtement cousu de ses propres mains !!

J’apprends vite, après quelques semaines je deviens suffisamment autonome pour les décider de les arrêter.

Après plusieurs mois de couture avec des patrons, je suis embêtée : je ne trouve jamais ce que je recherche. Les patrons ne me correspondent pas ou plus.

En parallèle je découvre Pinterest qui regorge de vêtements que j’adore dont l’origine est parfois juste inconnue. Quelle frustration !

Une seule solution se présente à moi pour satisfaire mes envies : le patronage.

mes premiers pas en patronage

Je débute avec des tutoriels sur internet et achète quelques livres, mais je m’énerve. Je ne comprends pas l’élaboration des patrons, je ne comprends pas les formules mathématiques, je ne parviens pas à comprendre comment faire du 3D à partir du plat.

Ma seule solution est donc de prendre des cours.

J’apprends à dessiner un patron de base, j’apprends à le modifier et j’apprends à faire une étude de modèle, c’est à dire à analyser la construction d’un vêtement à partir d’une photo.

Et là c’est le déclic, une consécration. Je comprends enfin comment le patronage fonctionne et j’accède enfin à mon rêve le plus cher, celui de réaliser tous les vêtements que je veux à partir d’une simple photo.

Un pseudo, une identité

Progressivement, je découvre qu’Instagram regorge de couturiers et couturières passionnés. L’envie de partager mes réalisations me poussent donc à avoir un compte spécialement pour la couture. C’est là que commence la fameuse quête du pseudo … J’avais envie de revendiquer mon pays d’origine tout en parlant de mon pays d’adoption. Française une fois, d’où le “une fois” représente la Belgique car pour ceux qui ne le savent pas, c’est une expression fréquemment utilisée ici.

L’avez-vous remarqué ?

Le logo que j’ai dessiné reprend les initiales de mon pseudo, c’est-à-dire “F1F, cependant elles sont agencées de sorte qu’elles représentent également un “H”, petit clin d’oeil à mon prénom !

Une marque de patron

Si Française Une Fois est devenu une marque de patron, c’est grâce à vous !


Cette photo en tête d’article a été l’élément clef de mon lancement : l’engouement pour celle-ci a été incroyable. Mon téléphone n’a pas arrêté de vibré durant 3 jours.

Il s’agit de ma première création : je cherchais à réaliser une jupe qui me ressemble. Une jupe à la fois classique, intemporelle et moderne.

Et vous l’avez adoré !! Vous avez été nombreux à me demander le patron de cette jupe … Je me suis donc lancé dans l’informatisation du patron ainsi que dans l’élaboration du guide de celle-ci, afin de VOUS faire plaisir !

C’est ainsi qu’est né le patron de la jupe Ambitieuse, le premier patron de la marque Française Une Fois … Et certainement pas le dernier !

un concept, une identité

Les patrons de Française Une Fois permettent de répondre à plusieurs critères qui me tiennent à cœur, tant en couture qu’en style vestimentaire :

  • l’intemporalité,

  • la modernité,

  • l’originalité.

Alors, convaincues ?